Dans un collège anglais des plus traditionnalistes, le quotidien de quelques élèves, en butte à l'autorité des surveillants ne répugnant ni aux sévices corporels ni aux châtiments physiques exemplaires. Trois élèves, Mick, Johnny et Wallace, décident de s'opposer par les armes, qu'ils se sont procurées durant des séances d'entraînement militaire, à l'autorité professorale. Le jour de la distribution des prix, le drame éclate...
>>> Entre onirisme adolescent et réalisme accusateur, une solide oeuvre britannique, contestataire et pessimiste, souvent envoûtante, à l'étonnante partition vocale et musicale interprétée par les fameux Troubadours du roi Baudoin ("Sanctus" extrait de "Missa Luba") et à la subversion toujours bienvenue, qui fut en fait le premier film "officiel" du prolifique Malcolm Mac Dowell...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Avant-Scène numéro 119
- Dossiers Art et Essai numéro 53
- Télérama numéro 1012
- Télé-Ciné numéro 1054
- Jeune Cinéma numéro 39
- Positif numéros 107, 400/1994
- Cinéma numéro 138
- Saison Cinématographique 1970
- Revue du Cinéma numéro 229
- Studio numéro 72
Critiques (Public)
17/20 : Dommage que les revendications soixante-huitardes de la jeunesse se soient souvent résumées à la libération sexuelle et à la seule transgression des interdits en général, pour les lycéens s'entend. Trop court, on s'en aperçoit avec le recul... Ce serait donc le mauvais côté de "If", la vacuité au plan créatif de ces jeunes : leur credo étant la destruction, toute leur énergie y passe. Mais sans doute est-ce préférable entre 15 et 20 ans de combattre l'autorité des adultes pour se démarquer... De manière que idées ou propositions d'autres systèmes politiques viennent plus tard. Dans ce film, tout est fait pour qu'on prenne le parti des jeunes à moins d'être soi-même devenu une peau de vache à force d'avoir à se heurter, je pense à ces "pions" à fleur de peau (il faut bien gagner son pain) : si on a soi-même tâté de la discipline de fer des institutions, possible de serrer les dents en suivant les figurants de ce bahut de la bonne bigoterie : appui commode sur la religion et son équité de surface, le summum étant cette odieuse simulation militaire au lycée, avec riposte du même genre... J'en retiens que les autorités à la tête de dispositifs aussi ridicules haïssent la jeunesse piétinée en eux-mêmes et ne méritent qu'une bonne claque en retour... encore en 2009 ! L.Ventriloque