L'ANNEE DE L'EVEIL - 1990

Titre VF L'ANNEE DE L'EVEIL
Titre VO
Année de réalisation 1990
Nationalité Belgique / France
Durée 1h41
Genre DRAME
Notation 14
Date de sortie en France 17/04/1991
Thème(s)
Cinéma belge (ORIGINE)
Guerres coloniales françaises
Boxe (Autres pays)
Orphelins (Autres pays)
Armée (Cinéma français)
Réalisateur(s)
CORBIAU Gérard
Chef(s) Opérateur(s)
CATONNE François
Musique
SCHUBERT Franz
Renseignements complémentaires
Scénario : Gérard Corbiau,
Andrée Corbiau et Michel Fessler .....
d'après le roman éponyme de Charles Juliet
Distribution : Bac Films

Visa d'exploitation : 74 392
Acteurs
GREVILL Laurent
LAMOTTE Martin
CASELLI Chiara
COLIN Grégoire
ROUGEUL Johann
PLANCHON Roger
DUNETON Claude
GRASS Vincent
BARBIER Christian
VINCENTELLI François
FRERE Eric
FLAGOTHIER Jean-Michel
DESVALOIS Stephane
GROSSETETE Nicolas
BUSSON Mathieu
FONTAINE Alain
LE GAGNEUX Stephane
HOUSSOU Jean-Luc
LEBE Gregory
DE DEYN Alexandre
MANSION Maxime
HUREL Annabelle
Résumé

Le jeune François, orphelin de 14 ans, recueilli par de pauvres paysans méridionaux, se retrouve, fin des années 40 dans une école militaire pour enfants de troupe, à Aix en Provence. Frêle et menu, il est pris d'affection par un gradé de la caserne qui l'initie aux subtilités de la boxe et l'emmène les week-ends dans son foyer. C'est là qu'il a sa première expérience amoureuse avec l'épouse de son supérieur. Son indiscipline et sa hargne d'authenticité le menèront à un bataillon disciplinaire en Indochine...

>>> Une petite oeuvre fort sincère !

Bibliographie
- Saison Cinématographique 1991
- Revue du Cinéma numéro 470
- Première numéro 170
- Studio numéros 42 et 49
- Positif numéro 364
- Cahiers du Cinéma numéro 445
- Télérama numéros 2153 et 2207
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
Bourré de bonnes intentions (dont la moindre n'est certainement pas celle de ne PAS vouloir forcément à faire une adaptation figée du récit de Charles Juliet), L'année de l'éveil s'avère être une jolie petite réussite, malgré une mise en scène académique (ce n'est pas forcément un défaut) et quelques maladresses (les dernières scènes !). La générosité de l'oeuvre, son histoire initiatique et romanesque et l'interprétation de ses acteurs (et autant de jeunes talents révélés) ont de quoi emporter adhésion et enthousiasme, voire ferveur. (D.W.Graphite)

Un des meilleurs films de "pensionnat" qui aient été réalisés, mais surtout une façon d'aborder l'adolescence qui émerveille de par sa sincérité avec cependant le souci d'une certaine pudeur (çà nous change de Doillon et Cie...). si l'on fait abstraction des scènes conventionnelles (académiques, disent certains), on ne peut qu'apprécier les quelques moments forts qui recèlent des charges émotionnelles moins factices que celles qu'on trouve dans certains Spielberg. Et une symbolique soignée... Saluons évidemment la performance de Grégoire Colin et des jeunes acteurs. H.G.LEE