THEOREME - 1968

Titre VF THEOREME
Titre VO Teorema
Année de réalisation 1968
Nationalité Italie
Durée 1h38
Genre ALLEGORIE
Notation 16
Date de sortie en France 25/01/1969
Thème(s)
Enterrés-vivants / Emmurés-vivants .....
Lévitation (tous pays confondus)
Miracles
Peintres, peinture et tableaux (Cinéma italien)
Allégories
Homosexualité masculine (Cinéma italien)
Anges
Cinéma italien (ORIGINE)
Employé(e)s de maison (Cinéma italien)
Dépression (tous pays confondus)
Photos et photographes (Cinéma italien)
Tramways
Milieu rural (Cinéma italien)
Ambulances (tous pays confondus)
Trains et gares (Cinéma italien)
Déserts (Cinéma italien)
Réalisateur(s)
PASOLINI Pier Paolo
Chef(s) Opérateur(s)
RUZZOLINI Giuseppe
Musique
MORRICONE Ennio MOZART Wolfgang Amadeus
Renseignements complémentaires
Scénario et dialogues : Pier Paolo Pasolini
d'après son roman .....
Distribution : Coline / Planfilm

Visa d'exploitation : 34 964

Nota :

- Prix d'interprétation féminine pour Laura Betti (Venise 1968) et Prix de l'Office Catholique International .....
Acteurs
STAMP Terence
GIROTTI Massimo
MANGANO Silvana
WIAZEMSKY Anne
BETTI Laura
CRUZ Andres jose
DAVOLI Ninetto
PASOLINI Susanna
GATTO Alfonso
DE MEJO Carlo
BARBINI Luigi
CAMBRIA Adele
CERRETANI Guido
SCRATUGLIA Ivan Giovanni
GARBOLI Cesare
Résumé

1968. Une riche famille bourgeoise de la haute société industrielle milanaise, voit sa structure interne et le quotidien de ses membres, totalement perturbés par l'irruption dans son foyer, d'un inconnu, "beau comme un ange". En effet, chacun à sa façon, va se retrouver subjugué, conquis, envoûté, puis radicalement transformé par ce jeune homme, révélateur de leur personnalité intime et de leurs brûlants inassouvissements. Une bouleversante catharsis individuelle, qui provoquera la désintégration de la famille au départ du mystérieux jeune homme, se révèle lentement à chacun d'eux désormais investi d'un destin personnel hors normes, pathétiquement démesuré et topique à leur nature profonde. Pietro, le fils introverti et quelque peu infantile, s'investit dans une peinture absconse et futile. Odetta, la fille, s'enfonce dans une inertie cataleptique et mystique et se retrouve hospitalisée. Lucia, la mère, s'offre à des jeunes hommes croisés lors de son errance motorisée. Emilia, la servante, retourne dans son village, se nourrit désormais exclusivement de soupe aux orties, guérit un enfant de ses repoussantes pustules, lévite au-dessus de ses concitoyens et se fait enterrer vivante. Le père, quant à lui, donne son usine à ses ouvriers, se dépouille de ses vêtements dans le hall de la gare de Milan et se retrouve nu et hurlant dans un désert...

>>> Superbe film-parabole qui scandalisa certains culs bénits et autres teigneux bien-pensants de l'époque et qui reste, encore aujourd'hui, magnifique dans sa splendide intemporalité et sa rage iconoclaste d'une hypocrite et grégaire normalité...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Télérama numéros 975, 995
- Dossiers Art et Essai numéro 51
- Etudes 1969/4
- Cinéma 68 numéro 130
- Cinéma 69 numéro 136
- Télé-Ciné numéro 149
- Avant-Scène du Cinéma numéro 97
- Saison Cinématographique 1969
- Image et Son numéros 221, 226, 337
- Positif numéros 104, 400, 484
- Positif numéros 100/101
- Cahiers du Cinéma numéros 206, 209, 211, 212
Critiques (Public)
Dans cet hymne splendide au christianisme existentiel toute l'angoisse du monde est dans ce cri final de l'homme dénudé. G. FAUCON