LA RELIGIEUSE - 2012

Titre VF LA RELIGIEUSE
Titre VO
Année de réalisation 2012
Nationalité France / Allemagne / Belgique
Durée 1h54
Genre DRAME
Notation
Date de sortie en France 20/03/2013
Thème(s)
Représentant(e)s du culte (Cinéma français)
Diderot (Denis)
Religions et croyances (Cinéma français)
Homosexualité féminine (Cinéma français)
Réalisateur(s)
NICLOUX Guillaume
Chef(s) Opérateur(s)
CAPE Yves
Musique
RICHTER Max
Renseignements complémentaires
Scénario : Guillaume Nicloux
et Jérôme Beaujour .....
d'après le roman de Diderot
Distribution : Le Pacte

Visa d'exploitation : 126 000
Acteurs
ETIENNE Pauline
HUPPERT Isabelle
BONITZER Agathe
DE LENCQUESAING Alice
COHEN Gilles
BARBE Marc
NEGRET François
CASTEL Lou
JOUHET Nicolas
BONGARD Pascal
NISSE Pierre
BOURGOIN Louise
DEPICKER Alexia
DOGUSTAN Eloïse
DUPUIS Jean-Yves
GEDECK Martina
LEBRUN Françoise
BARY Catherine
BERSY Muriel
Résumé
"XVIIIe siècle. Suzanne, seize ans, est contrainte par sa famille à rentrer dans les ordres, alors qu'elle aspire à vivre dans "le monde". Au couvent, elle est confrontée à l’arbitraire de la hiérarchie ecclésiastique : mères supérieures tour à tour bienveillantes, cruelles ou un peu trop aimantes. La passion et la force qui l’animent lui permettent de résister à la barbarie du couvent, poursuivant son unique but : lutter par tous les moyens pour retrouver sa liberté" .....

                                                                                    (d'après le matériel de presse)
Bibliographie
- Positif numéro 626
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
17/20 : Donne envie de relire Diderot et de revoir la version de Rivette (1966) pour débattre de la liberté individuelle. Une fois passée la cérémonie à plat ventre avec "bâche" qui peut faire croire à un regard empesé du cinéaste, on découvre qu'il n'en est rien ! Que le sort de la jeune fille dépend étroitement des mères supérieures, la première bienveillante, chloroformante, la seconde narcissique perverse, la troisième bouleversante bien qu'à force de se répandre elle en devienne aussi "frappée" (Isabelle Huppert) ! Bien sûr, Pauline Etienne a l'innocence requise, le refus des compromissions, lui manquerait peut-être un brin de sensualité ?... En parallèle il y a cet appel au secours, cet homme reçu comme devant un confessionnal et retrouvé dans la diligence (pour aller où, le spectateur peut tout imaginer là encore, qui sait ce qu'il peut advenir sous protection masculine :-) !). J'ai bien aimé le soin apporté aux lieux, ce maquillage et cet éclairage a minima, les costumes m'ont parfois surprise (ces carrés blanc bien repassés sur la poitrine, ce tissu bleu de robe de chambre et... on voit les épingles !). Bien qu'attachée au calvaire que vit La Religieuse en question, je trouve qu'il y a un fort écho avec aujourd'hui, après le cocon familial, les études qui illusionnent par rapport au monde du travail avec ses restructurations incessantes. Ainsi malgré moi, bien davantage que le sort de ces pauvres filles, j'ai senti, en creux, le défi que les jeunes générations ont à relever face à l'ultra-libéralisme contemporain toujours plus dévastateur. L.Ventriloque