L'AINE DES FERCHAUX - 1962

Titre VF L'AINE DES FERCHAUX
Titre VO
Année de réalisation 1962
Nationalité France
Durée 1h40
Genre POLICIER
Notation 16
Date de sortie en France 02/10/1963
Thème(s)
Boxe (Cinéma français)
Simenon (Georges)
Réalisateur(s)
MELVILLE Jean-Pierre
Chef(s) Opérateur(s)
DECAE Henri
Musique
DELERUE Georges
Renseignements complémentaires
Scénario et adaptation : Jean-Pierre Melville
d'après le roman éponyme de Georges Simenon .....
Assistant-réalisateur : Yves Boisset
Distribution : Comacico

Visa d'exploitation : 24 553
Acteurs
VANEL Charles
BELMONDO Jean-Paul
MERCIER Michele
SANDRELLI Stefania
MARTIN Todd
ANDREX
SOMMERS Barbara
KENT Debra
SILBERBERG Malvina
MENGO Jerry
AUZEL Maurice
HALL Ginger
MALVINA
MEDARD Edouard F.
CERTES André
DAROT Simone
LEPROUX Pierre
ANDRES
ZELLER
ZARDI Dominique
SOMERS Eddie
WANNER Hugues
SOREZE Paul
BAYARD Charles
Résumé

Michel Maudet, âgé de vingt cinq ans, a décidé de quitter le milieu de la boxe, après une ultime défaite. Il s'engage alors comme garde du corps et secrétaire attitré de Dieudonné Ferchaux, qui doit incessamment fuir l'hexagone pour un crime non prescrit. Les voilà partis à New York où le fuyard compte rejoindre rapidement le Venezuela après une menace d'extradition. Les cent mille dollars de ce dernier intéressent fort Maudet qui compte délester son patron de cette rondelette somme...

>>> Troisième collaboration entre Melville et Belmondo, une réussite...

Bibliographie
- Cinéma numéros 79,249,311 et 383
- Cahiers du Cinéma numéro 149
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cinématographe numéro 104
- Saison Cinématographique 1965
Critiques (Public)
"Il m'accorda son attention à défaut de son estime". "L’aîné des Ferchaux" est la visite d'une Amérique profonde dans un road movie initiatique et mélancolique réunissant un vieux chêne et un instable. Ceci permettant à deux esprits démunis de sensibilités de s'ouvrir lentement à une connaissance de l'autre par l'équilibre d'un rapport de force. Un opus dans un premier temps déprimant sur le rejet d'un monde que l'on méprise en le dominant par les affaires ou par l'opportunité. Un environnement que l'on fuit par peur ou par désœuvrement pour enfin extraire loin de chez soi les premières parcelles émotives d'un relationnel insensible, ne fonctionnant que par le dédain camouflé dans la procédure. L'un des plus beaux rôles sinon le plus beau de Jean-Paul Belmondo baignant dans les sons pathétiques de l'harmonica d'Albert Raisner. JIPI