Patrick avait bien choisi son dernier film : le titre, le sujet, le suicide, tout çà était bien programmé dans un film sans souffle, dans une impasse.
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Avec le flash, je positive. C'est bien un monde idéal tel qu'on nous le vend encore aujourd'hui qui est présenté ici : un monde d'agents socio-économiques efficients et béats (en bref, des machines humaines). "Trop bien" "Que du bonheur" ça vous rappelle rien... Excellent film. Quelques répliques marquantes :
"C'est comme un suicide, mais en plus lâche" le docteur Valois avant de se flasher...
Jeanne : "On est bien. Hein ?"
Alain : "Oui, comme des bêtes"
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Le flashage, quoi qu'on en dise, est une solution d'avenir, une urgence nécessaire voire indispensable pour survivre aux hérésies qui nous entourent. Je me suis retrouvée dépendante de l'alcool, du shit, de la bouffe et de l'angoisse face à la triste incurie du pouvoir socialiste scandé par le cyclomotoriste Hollande. Mais le pire, que je tente de fuir vainement, dans mes pensées, mes rêves et mes désespoirs, c'est le retour de Sarkozy. Mon Dieu, donnez-nous ce flash tant attendu pour oublier ce possible cauchemar. Heureusement qu'il reste la Belgique, hélas déjà polluée par le ventripotent Depardieu et son narcissisme nauséeux. Vive le flashage gratuit !
Amandine qui (vous) taquine
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Mais le flashage dont parle le film c'est justement ça : "alcool, shit, bouffe etc...", psychologues, télé de merde, slogans à la con, qu'on nous filent comme béquilles pour accepter le monde tel qu'on nous l'impose.
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