Un Américain à Paris, en attente d'un hypothétique héritage, se voit contraint d'adopter une vie de clochard devant l'infortune de sa situation estivale et pécuniaire...
>>> Premier long métrage d'Eric Rohmer, ancien journaliste et critique réputé des célèbres "Cahiers du Cinéma", qui construit ici une oeuvre forte et profonde sur les thèmes de la solitude, de la marginalité et du bonheur. Entre le cinéma-vérité et la quête philosophique, un film ambitieux, souvent intelligent, savoureux, ambitieux et d'une insoupçonnable richesse humaine et cinématographique...
Bibliographie
- Radio-Cinéma numéro 517
- Cahiers du Cinéma numéros 116 et 133
- Télérama numéro 644
- Cinéma 1962 numéro 67
- Télé-Ciné numéro 186
- Cahiers du Cinéma numéro 161
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cahiers du Cinéma numéro 98
- Positif numéro 33
- Télérama numéro 517, 528, 802
- Sight and Sound (juin 1960)
- Les Lettres Françaises numéro 926
Critiques (Public)
Curieux de dérouler une telle déchéance dans un contexte où tout les voyants économiques sont au vert.
Une capitale croulante de positivisme est visitée, à pied, de long en large, par un exclu soudainement réduit à la rue et à son indifférence.
"Le signe du Lion " néo-réalisme italien à la française, tourné pratiquement en décor naturel, restitue dans un concept nouvelle vague le décalage d'un esprit livré à lui-même, face à un environnement respirant bonne humeur, confort et santé.
Cette solitude insoutenable, vécue par un festif devenu un pestiféré sale et ordurier côtoyant en spectateur des marchés croulants sous les victuailles, annonce dans des clichés pathétiques un cataclysme social programmé pour s'éveiller cinquante ans plus tard.
Un message prophétique angoissant touchant une individualité formatée pour se dupliquer par milliers dans un temps encore assoupi.
JIPI