LA FIDELITE - 1999

Titre VF LA FIDELITE
Titre VO
Année de réalisation 1999
Nationalité France
Durée 2h50
Genre DRAME
Notation 13
Date de sortie en France 05/04/2000
Thème(s)
Taxis (Cinéma français)
Mariage (Cinéma français)
Hélicoptères (tous pays confondus)
Barques, pirogues, chaloupes et autres canots .....
Ballons, montgolfières et autres dirigeables (tous pays confondus)
Photos et photographes (Cinéma américain)
Alcoolisme et autres beuveries (Cinéma français)
Boxe (Cinéma français)
Greffes / Trafics d'organes
Tunnels
Télévision (Cinéma français)
Journalisme et presse (Cinéma français)
Hockey
Représentant(e)s du culte (Cinéma français)
Cimetières (tous pays confondus)
Ambulances (tous pays confondus)
Squash (tous pays confondus)
Suicide (Cinéma français)
Trains et gares (Cinéma français)
Milieu médical (Cinéma français)
Enterrements (tous pays confondus)
Homosexualité masculine (Cinéma français)
Moto-cross (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
ZULAWSKI Andrzej
Chef(s) Opérateur(s)
BLOSSIER Patrick
Musique
KORZYNSKI Andrzej
Renseignements complémentaires
Scénario : Andrzej Zulawski
d'après l'oeuvre de Madame de Lafayette :
"La princesse de Clèves" .....
Distribution : Gémini Films

Visa d'exploitation : 97 534
Acteurs
MARCEAU Sophie
GREGGORY Pascal
CANET Guillaume
NOEL Magali
SUBOR Michel
SCOB Edith
TREJAN Guy
FRANCOIS Marc
HANDS Marina
LE LIEVRE Manuel
RECOING Aurélien
BROCHEN Julie
DARCQUE Edéa
DUMAY Jean-Charles
ALTAÏ Armande
MESGUICH William
RICHARD Cécile
VALARDY André
MILSHTEIN Oury
LOPEZ Bruno
MALIN Isabelle
GUILLO Alain
BONY Olivier
DORMOY Philippe
BENNET Guy-Pierre
GUY-BREMOND Lionel
TOKATLIAN Pascal
MARTY Thomas
GEIER Francoise
MEUNIER Johann
CAREL Alice
PELLICONI Chantal
ZULAWSKI Xawery
PATRONIK Maciej
MAURY Sylvain
JANUSKIEWICZ Stanislas
DUPUICH Maroussia
GUEZOU Thierry
VAYE Nathan
Résumé

Indépendante photographe fort bien estimée dans le métier, aux talents reconnus par les médias, la jeune Clélia est sollicitée par un arrogant magnat de la presse, un certain Lucien MacRoi, pour rejoindre son pool de diffusion, dans l'idée de valoriser ses magazines et autres périodiques bavassant dans la presse à scandale et les tabloïds nauséeux. Elle finit par accepter l'offre afin de pouvoir mieux subvenir aux besoins de sa mère gravement malade et qui eut dans le passé une liaison avec MacRoi, n'excluant pas qu'il pourrait être le père de sa fille. Dans cet univers obséquieux et frelaté, elle fera la connaissance de Clève, un éditeur indépendant, déjà croisé quelques jours auparavant, qui parvient à la séduire rt lui proposer le mariage. Commence une tendre relation avec son époux dont les fonds éditoriaux ont été rachetés par le vorace magnat de la presse, quelque peu perturbée par l'irruption dans l'existence de Clélia, d'un jeune photographe atypique et tumultueux, surnommé Nemo, traqué par les membres mafieux d'un réseau de trafiquants d'organes qu'il a débusqué. Malgré son évidente attirance, Clélia reste fidèle à son époux qui se met à douter de leurs relations...

>>> Certainement la meilleure interprétation de Sophie Marceau, à ce jour, qui sort pour une fois nettement de ses rôles habituels de gentille nunuche ou de demoiselle à la mode à qui tout réussit tôt ou tard. Durant la première heure, l'habituelle hystérie dans la réalisation se présente plus statique et plus bridée, donnant à l'ensemble, un intérêt certain, un climat pertinent, une sorte de partition émotionnelle habitée. Puis tout s'étiole lamentablement dans un débordement frénétique où l'excès, la saturation se partagent les scènes avec le ridicule et la bêtise associés goulûment...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Positif numéro 471
- Annuel du Cinéma 2001
- Jeune Cinéma numéros 326/327
- Cahiers du Cinéma numéro 545
Critiques (Public)
Après une adaptation insupportable de Dostoïewski (L'amour braque), Zulawski s'attaque ici à une version pénible de "La princesse de Clèves". "L'Ennui" aurait été un titre plus adapté que "La fidélité"... 2H 39 à subir cette cacophonie animée par des personnages fantoches et caricaturaux auxquels on ne croit guère. Après la scène d'ouverture dans le train, les séquences s'enchaînent plus grotesques les unes que les autres : l'interview TV, la rencontre avec Clève, le vestiaire (joueurs de hockey), la mort du malheureux Guy Tréjean -qui fait de la figuration intelligente-, la fusillade (avec des ralentis éculés), le religieux en proie au démon de midi... Pas mal de morts au passage... J'en passe et des meilleures. Aucune émotion ne se dégage du récit, tout est tellement creux et toc. Paradoxalement et en étant objectif, Sophie Marceau s'en sort avec les honneurs. Edith Scob en fait des tonnes dans son rôle d'allumée alcoolique, mais finalement sa présence est le seul plaisir qu'on puisse prendre à cette démonstration lourdingue. AXEL.