LE JUGE ET L'ASSASSIN - 1975

Titre VF LE JUGE ET L'ASSASSIN
Titre VO
Année de réalisation 1975
Nationalité France
Durée 1h50
Genre DRAME
Notation 15
Date de sortie en France 10/03/1976
Thème(s)
Milieu judiciaire et juridique (Cinéma français)
Aurenche (Jean)
Bost (Pierre et Jacques-Laurent)
Réalisateur(s)
TAVERNIER Bertrand
Chef(s) Opérateur(s)
GLENN Pierre-William
Musique
SARDE Philippe
Renseignements complémentaires
Scénario et dialogues : Jean Aurenche
et Bertrand Tavernier .....
d'après un sujet de Pierre Bost
et Jean Aurenche .....
Chansons : Jean-Roger Caussimon
et Philippe Sarde .....
Assistante-réalisatrice : Caroline Huppert
Distribution : Fox Lira

Visa d'exploitation : 43 050
Acteurs
NOIRET Philippe
GALABRU Michel
HUPPERT Isabelle
BRIALY Jean-Claude
VASSORT Cécile
ROBERT Yves
CHAUMETTE Monique
CAUSSIMON Jean-Roger
DYREK François
AMOS Jean
FAURE Renée
BRACONNIER Liza
LANDRY Aude
FORTIN Michel
JACQUEMONT Maurice
JUGNOT Gérard
SENTIER Jean-Pierre
AZZOLA Marcel
SARDE Philippe
PASCAL Christine
HAUDEPIN Didier
BRETONNIERE Jean
BAHON Gilbert
MORARD René
DE GOROS Jean-Claude
VART Henri
LEC Yvon
ROSS Eddy
LEROUX Jean-Pierre
MOREL Bob
VERLOR Catherine
GALEY Jean-Marie
DYREK Gilles
PRATOUSSY Jacky
BAUD Antoine
HANTONNE Jacques
HENDRY Richard
RUSSO Daniel
GONDRE Jean-Francis
BONNARD Arlette
Résumé

Suite à une déception amoureuse et à une tentative de suicide ratée, Joseph Bouvier, ancien sergent réformé, se met à perpétrer par vengeance et par folie des assassinats sur une douzaine de personnes. En dehors de ses crises meurtrières, le personnage est quelqu'un de très doux et de fort "innocent". Seul, un anonyme juge de Privas a mis sur pied un précieux portrait-robot de l'assassin et commence à le traquer à travers le pays, tentant de gagner lentement sa confiance...

>>> Une oeuvre excellente, qui confirme les évidentes qualités du réalisateur et nous fait apparaître un étonnant Michel Galabru dans un rôle à contre-emploi de ses prestations habituelles, d'une présence dramatique certaine...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Avant-Scène numéro 170
- Contreplongée
- Dossier Ufoleis
- Positif numéros 180
- Positif numéros 200/201/202
- Cinématographe numéros 18, 87
- Cinéma numéros 208, 257, 291
- Ecran numéros 46, 62
- Image et Son numéros 305, 331 bis
- Téléciné numéro 208
Critiques (Public)
Il était évident que Michel Galabru pouvait comme nombre de ses confrères étiquetés "comique de service" interpréter un rôle dramatique, donc, ce n'est pas une surprise. Là où je suis le plus pointilleux, c'est qu'encore une fois, Il n'a pas l'âge du rôle : Joseph Vacher avait une vingtaine d'années à l'époque de ces méfaits... Une fois pour toutes, ce qui passe au théâtre ou à l'opéra(carton-pâte, acteurs plus âgés ou complètement différents de leur modèle, comédiens à accent, divas obèses, j'en passe et des meilleurs), ça ne prend pas au cinéma. Il faut un minimum de crédibilité. Regardez l'adaptation de pièces pour grand écran, ce n'est ni fait ni à faire...  AXEL.

Tavernier prouvait, si besoin est, que le cinéma hexagonal est capable de proposer un beau spectacle, mêlant petite et grande Histoire. Ce n'est pas un niveau de l'action et de la pyrotechnie que le film gagne ses galons de spectaculaire, mais dans sa puissance visuelle. Un Cinemascope magistralement utilisé, où les paysages sublimement photographiés et le placement des personnages dans le cadre s'entremêlent avec brio. Le style du classicisme, la marque de fabrique de la mise en scène de Tavernier, empêche le film de vieillir. De plus, le scénario est implacable et les comédiens prodigieux. Chef-d'oeuvre ! GTT