LES GRANDES FAMILLES - 1958

Titre VF LES GRANDES FAMILLES
Titre VO
Année de réalisation 1958
Nationalité France
Durée 1h30
Genre DRAME
Notation
Date de sortie en France 19/11/1958
Thème(s)
Audiard (Michel)
Réalisateur(s)
DE LA PATELLIERE Denys
Chef(s) Opérateur(s)
PAGE Louis
Musique
THIRIET Maurice
Renseignements complémentaires
Scénario : Denys de la Patellière
et Michel Audiard .....
d'après le roman de Maurice Druon
Dialogues : Michel Audiard
Assistant-réalisateur : Pierre Granier-Deferre
Distribution : Cinédis

Visa d'exploitation : 20 742

- Victoire du Film Français 1958
Acteurs
GABIN Jean
DESAILLY Jean
BRASSEUR Pierre
BLIER Bernard
DUCAUX Annie
MURAT Jean
BERTHEAU Julien
SEIGNER Louis
WALL Jean
TALLIER Nadine
CLARIOND Aimé
OZENNE Jean
MONOD Jacques
CHRISTOPHE Françoise
DELBART Françoise
LECOURTOIS Daniel
MILLOW Patrick
RIVA Emmanuelle
LANIER Jean
ROZAN Dominique
LEPROUX Pierre
NADAL Michele
MAZZOTTI Pascal
LECUYER Roger
Résumé

Le solide Noël Schoulder alias Jean Gabin, homme d'affaires intransigeant et dur, règne sans partage et sans pitié sur le vaste monde du commerce et des finances (sucre, presse, banques, etc..) en fier patriarche fort autoritaire. Mais toute famille recèle des failles et des dissidences, en l'occurrence, pour le père Gabin, un fils hyper-émotif et faible ainsi qu'un cousin joyeusement bohême et décontracté...

>>> Classique populaire des années 60, d'une lourdeur phénoménale et d'un intérêt secondaire. Pas de quoi se bousculer au fenestron du petit ou du grand écran...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1959
- La Revue du Cinéma numéro 118
Critiques (Public)
Très bon film où l'on voit que l'argent prévaut sur l'esprit de famille, et que tout est bon pourvu que çà rapporte !! Que de très bons acteurs. Une distribution comme je les aime. Bernard Blier dans un rôle sérieux, ce qui change des rôles imbéciles d'habitude.
JEAN AUREL TOP PASSION 11-FEV-1992

Difficile de passer la main quand on détient tout et que l'on ne veut pas le perdre, pas même le partager avec une descendance pressée de grandir en imposant sa manière de faire, bouleversant le long fleuve tranquille d'un existant ronronnant dans sa récurrence. Seul dans sa tour d'ivoire, bien au delà d'un second souffle, un patriarche refusant de passer la main dirige sans montrer la moindre défaillance un empire financier presque Byzantin. Les décorations, les titres et les privilèges pullulent sur des esprits bien souvent revanchards et opportunistes dont le carriérisme se camoufle dans le bon mot servant à l'entretenir. Certains aveux sont sincères mais enrobées d'intelligence, dans un contexte où il faut savoir mener sa propre barque en sachant remercier. Seul un petit fils encore inoffensif semble avoir de l'intérêt pour un ténor de la finance encore vaillant, sans illusion sur un environnement familial hypocrite, austère, calculateur ou libertin, qu'il ne désire pourtant pas quitter en le manageant par une réplique appropriée. Un donneur de leçon désirant canaliser avec trop de virulence le punch d'une génération montante un peu trop dynamique à son gout ne fait que détruire la survie de sa propre continuité. Il ne lui reste plus que finir seul accablé de remords à condition que ceux-ci puissent s'exprimer sans orgueil ni fierté. JIPI