Scénario : Claude Sautet
et Jean-Loup Dabadie .....
Assistant-réalisateur : Jacques Santi
Dialogues : Jean-Loup Dabadie
Son : Pierre Lenoir
Distribution : A.M.L.F.
Quelques moments de la savoureuse existence du brave Alex, garçon-chef dans une grande brasserie parisienne, entre son virevoltant travail qu'il affectionne, son ami et collègue Gilbert avec lequel il partage un appartement, une liaison qui s'achève doucement et un amour perçu comme impossible...
>>> Yves Montand cabotine à qui mieux mieux, jusqu'à l'exaspération et la délicate sauce "Claude Sautet" commence à ne plus faire recette. Quelques rares moments d'émotion véritable. Une louche suffira désormais...
Bibliographie
- Avant-Scène numéros 319/320
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
Film d’un niveau moyen, qu'on regarde avec un certain plaisir, même si l'histoire est assez simplette. Yves Montand et Jacques Villeret sont à l'aise dans leurs rôles respectifs. Un film sans violence, plein de chaleur humaine, sans vulgarité, sans obligatoire scène érotique trainant en longueur, bref, ce qu'on ne retrouve que très rarement au cinéma en 1997
« On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve. »
Héraclite
Quelques tranches de vies ne faisant qu’alimenter par la tension ou la confidence un samovar thématique quotidien, ou tout ne fait que passer, en s’exprimant à l'aide de l’encadrement de différentes apostilles nécessaires à l’exécution d’un concept.
Tout en étant à l’écoute de l’autre, on ne fait bien souvent qu’entretenir un certain détachement dont on est dépendant.
Il s’agit d’animer en tendant une oreille plus distraite qu’investie la pantomime d’un personnage egocentrique, semblant présent tout en cohabitant dans sa superficialité.
L’apparence d'un faux ressenti reproduisant un impact sensoriel davantage comme un comportement théâtral plutôt que comme un partenaire sincère et encadrant.
Ce qui compte est d’exister et surtout de durer par le paraitre en reconduisant en permanence une prestation intelligente destinée à l’entretien de sa propre lumière.
Un retrait affectif ayant l’avantage de mieux accepter son existence comme étant une recomposition constante de tous ses repères capable tout en faisant plus ou moins semblant de se réinventer sans états d'âme.
JIPI