GARCON - 1983

Titre VF GARCON
Titre VO
Année de réalisation 1983
Nationalité France
Durée 1h42
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 11
Date de sortie en France 09/11/1983
Thème(s)
Dabadie (Jean-Loup)
Milieu culinaire (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
SAUTET Claude
Chef(s) Opérateur(s)
BOFFETY Jean
Musique
SARDE Philippe
Renseignements complémentaires
Scénario : Claude Sautet
et Jean-Loup Dabadie .....
Assistant-réalisateur : Jacques Santi
Dialogues : Jean-Loup Dabadie
Son : Pierre Lenoir
Distribution : A.M.L.F.

Visa d'exploitation : 55 110
Acteurs
MONTAND Yves
GARCIA Nicole
VILLERET Jacques
LAFFIN Dominique
VARTE Rosy
FRESSON Bernard
DUBOIS Marie
ALANE Annick
DESCHAMPS Hubert
ROBERT Yves
VOGEL Nicolas
GENES Henri
CELARIE Clementine
CHAUMEAU André
AMOS Jean
NELL Carlo
RAJOT Pierre-Loup
BOUILLAUD Jean-Claude
BERRY Serge
CLAISSE Georges
ASTRUC Jenny
ANDRIANS Maryse
SERRE Benoit
DE LA BROSSE Simon
SIENER Francois
COMTEL Marianne
BLASSEL Viviane
CALDERON Gérald
LABAUDE Chrystelle
COLIN Christian
FELGEIROLLES Coco
CHAMPAGNON Daniel
UZE Gérard
OUZILLEAU Dominique
DERRIEUX Mami
GUY Marcel
BECKERMANN David
GRALEPOIS Anne
AMESLAND Hugues
AMESLAND Guilhem
Résumé

Quelques moments de la savoureuse existence du brave Alex, garçon-chef dans une grande brasserie parisienne, entre son virevoltant travail qu'il affectionne, son ami et collègue Gilbert avec lequel il partage un appartement, une liaison qui s'achève doucement et un amour perçu comme impossible...

>>> Yves Montand cabotine à qui mieux mieux, jusqu'à l'exaspération et la délicate sauce "Claude Sautet" commence à ne plus faire recette. Quelques rares moments d'émotion véritable. Une louche suffira désormais...

Bibliographie
- Avant-Scène numéros 319/320
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
Film d’un niveau moyen, qu'on regarde avec un certain plaisir, même si l'histoire est assez simplette. Yves Montand et Jacques Villeret sont à l'aise dans leurs rôles respectifs. Un film sans violence, plein de chaleur humaine, sans vulgarité, sans obligatoire scène érotique trainant en longueur, bref, ce qu'on ne retrouve que très rarement au cinéma en 1997

« On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve. » Héraclite Quelques tranches de vies ne faisant qu’alimenter par la tension ou la confidence un samovar thématique quotidien, ou tout ne fait que passer, en s’exprimant à l'aide de l’encadrement de différentes apostilles nécessaires à l’exécution d’un concept. Tout en étant à l’écoute de l’autre, on ne fait bien souvent qu’entretenir un certain détachement dont on est dépendant. Il s’agit d’animer en tendant une oreille plus distraite qu’investie la pantomime d’un personnage egocentrique, semblant présent tout en cohabitant dans sa superficialité. L’apparence d'un faux ressenti reproduisant un impact sensoriel davantage comme un comportement théâtral plutôt que comme un partenaire sincère et encadrant. Ce qui compte est d’exister et surtout de durer par le paraitre en reconduisant en permanence une prestation intelligente destinée à l’entretien de sa propre lumière. Un retrait affectif ayant l’avantage de mieux accepter son existence comme étant une recomposition constante de tous ses repères capable tout en faisant plus ou moins semblant de se réinventer sans états d'âme. JIPI