L'HONORABLE CATHERINE - 1942

Titre VF L'HONORABLE CATHERINE
Titre VO
Année de réalisation 1942
Nationalité France
Durée 1h39
Genre COMEDIE
Notation 17
Date de sortie en France 04/02/1943
Thème(s)
Films français produits durant l'Occupation (août 1940 - mai 1944)
Réalisateur(s)
L'HERBIER Marcel
Chef(s) Opérateur(s)
MONTAZEL Pierre
Musique
SAUGUET Henri
Renseignements complémentaires
Scénario : Solange Terac
Adaptation : Jean-Georges Auriol .....
Dialogues : Solange Terac
et Jean-Georges Auriol .....
Décors : Raymond Druant
Production : Georges Lampin

Visa d'exploitation : 353
Acteurs
FEUILLERE Edwige
GENIA Claude
ROULEAU Raymond
LUGUET André
GRANVAL Charles
PASQUALI Alfred
GREY Denise
PALLY Georges
FUSIER-GIR Jeanne
RIGAUX Jean
LUD Irene
LEVASSEUR Palmyre
NORMAN Noëlle
SINOËL Jean
VINCENT Roger
FLORENCIE Louis
LARIVE Léon
MALBERT Albert
SALABERT Maurice
LAURENT Tony
DE MALET Hubert
LAMAR Dany
DHERVILLY Marfa
FABERT Maxime
JAMIN Georges
CUEILLE Pierre
BLANCARD René
DE LIVRY Henri
MARCEAU Maurice
Résumé

La belle et "honorable" Catherine a trouvé un excellent moyen pour vivre aux dépens des autres. Faire chanter des couples illégitimes, qui fleurissent dans les soirées mondaines, en leur vendant, pour le prix de son silence, des pendules. Lucratif "commerce" puisqu'elle a pu placer, à ce jour, pas moins de quatre cent quatre de ces gages de discrétion. Sa dernière "opération", concernant le dénommé Jacques Taver, va la faire cesser désormais son rentable marchandage pour les délices de l'amour.

>>> Succulente petite comédie, en tous points, fort drôle...

Bibliographie
- Cinématographe numéro 112
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Ciné-Mondial numéros 49 et 76
Critiques (Public)
16/20 : Cette comédie de 1942, donc tournée en pleine guerre, pour ne pas dire "à la barbe des Nazis", explique le plaisir que visiblement les acteurs prennent dans leurs débordements en jouant les convives éméchés (hoquets, jambes de laine, et même léger surjeu d'Edwige Feuillère, mais dans ce rôle de rouée, c'est bienvenu). Ce n'est pas un marivaudage d'aujourd'hui, trop désuet, la marchande de pendules débarquant chez ses victimes, son bagout ferait trop toc, dehors vite fait. Mais enfin, de ce scénario signé Henri Jeanson, la dialoguiste a su tirer le meilleur parti pour la postérité, la caméra est bien dirigée, l'ensemble bien ficelé. Sans doute cette oeuvre a-t-elle permis à l'équipe de tournage de survivre à la sinistrose de l'époque (à garder en tête pour pouvoir apprécier doublement en 2008). L.Ventriloque