Scénario : Jean Renoir
et Karl Koch .....
Assistants à la réalisation : André Zwoboda
et Henri Cartier Bresson .....
Décors : Max Douy
et Eugène Lourié .....
Costumes : Coco Chanel
Distribution : Grands Films Classiques
Visa d'exploitation : 266
Nota : A sa première projection, le film avait 113 minutes ramené à 100 minutes à la demande du producteur puis à 90 minutes et même 85 minutes après les premières séances publiques. En octobre 1939, il est interdit, ressort en 1945 dans sa version mutilée et enfin en 1965 pour la première fois, presque en version intégrale grâce à la patiente reconstitution de Jean Gaborit, Jacques Maréchal et Jacques Durand ..... Jacques Chirat (Catalogue des films français de longs métrages 1929-1939)
Un célèbre aviateur, Andre Jurieu, est follement amoureux de la marquise Christine de la Chesnaye. Cette dernière reste fidèle à son mari qui entretient depuis fort longtemps, une maîtresse, Geneviève de Marrast. L'ami d'André, un dénommé Octave se sent lui aussi des faiblesses pour la dame. Lors d'une partie de chasse, les coeurs et les situations vont se clarifier, aussi bien pour les "maîtres" que pour la domesticité, déchirée par les mêmes problèmes et les mêmes élans...
>>> Une fort décapante description d'un milieu bourgeois décadent...
Bibliographie
- Avant-Scène numéro 52
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Télé-Ciné numéros 36, 37, 66
- Radio-Cinéma numéro 486
- Positif numéros 244/245 257/258 375/376 401/402 461/462
- Dossiers Art et Essai numéro 1
- Cinéma numéros 43 63 117 140 et 322
- Image et Son numéro 244
- Télérama numéro 1174
- "1895" numéro 30
- Fiche IDHEC fascicule
- Cinématographe numéro 113
- L'Ecran Français numéros 15, 20
- Saison Cinématographique 1960
- Image et Son numéros 244, 282
- Positif numéros 31, 350, 360, 537, 538
- Pour Vous numéros 538, 541, 547, 554, 556, 557, 558
Critiques (Public)
Le film considéré comme l'un des plus importants de l'histoire du cinéma est assez bancal.
Loué par les critiques après un insuccès notoire : remettons le à sa place sans juger le fond (satire sociale, etc).
Il faut reconnaître une erreur de distribution flagrante : Marcel Dalio (par ailleurs très bien) n'est pas crédible, ni Nora Grégor ou Jean Renoir.
Heureusement comme toujours, il y a les seconds (je n'aime pas cette appelation, tous sont importants) rôles formidables : Mila Parély (encore une actrice rare à qui il faudra bien rendre un jour hommage), Gaston Modot, Carette, Paulette Dubost, etc.