MERCI LA VIE - 1990

Titre VF MERCI LA VIE
Titre VO
Année de réalisation 1990
Nationalité France
Durée 1h57
Genre DRAME
Notation 4
Date de sortie en France 13/03/1991
Thème(s)
Sida (Cinéma français)
Milieu du cinéma (Cinéma français)
Deuxième Guerre Mondiale (Cinéma français)
Adolescence (Cinéma français)
Film dans le film (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
BLIER Bertrand
Chef(s) Opérateur(s)
ROUSSELOT Philippe
Musique
ARNO BEETHOVEN Ludwig Van BYRNE David GLASS Philip
PUCCINI Giacomo CHOPIN Frédéric VIVALDI Antonio BOIELDIEU François-Adrien
LIGETI György
Renseignements complémentaires
Scénario et dialogues : Bertrand Blier
Distribution : AMLF

Visa d'exploitation : 73 077

Nota : César 1991 du meilleur second rôle masculin pour Jean Carmet .....
Acteurs
GRINBERG Anouk
GAINSBOURG Charlotte
DEPARDIEU Gérard
BLANC Michel
CARMET Jean
TRINTIGNANT Jean-Louis
FREMONT Thierry
JACOB Catherine
PERROT François
BENUREAU Didier
JEAN Christiane
GIRARDOT Annie
ROUGERIE Jean
SEILER Jacques
GAMARD François
BOUCHER Stephane
DARIE Frédéric
GOS Jean-Pierre
LAINE Marion
COHEN Odile
REMBLIER Rene
CHAILLEUX Jacques
MASH Jurgen
LOURET Guy
PRAT Eric
RENIER Yves
BOUDET Jacques
BERTO Michel
GUERRE Laurence
CLEVENOT Philippe
FERJAC Anouk
TRICOTTET Fabienne
DENIZE Eric
ABRAHAM-KREMER Bruno
BOONEN Yves
NISSILE Bernard
AUSSEDAT Pierre
SACHS Alain
NOIREY Jean-Michel
MAZOYER Olivier
GRASS Vincent
BARENTIN Nadia
BARICHASSE Claude
LOMBARD Maxime
GAMELON Laurent
CAL Philippe
DUPUIS Jean-Michel
BERTRAND Beatrice
THOMAS Elrik
LERAY Peggy
RATONNAT Dominique
DANIS Anik
AUFAURE Claude
BARBAGALLO Serge
PITARRESI Maria
DE BOTTON Isabelle
GRELLIER Alain
ZAMMIT Marc
Résumé

Camille, (Charlotte Gainsbourg) une jeune adolescente esseulée, fait la connaissance de Joelle (Anouk Grinberg) qui vient de se faire brutalement larguer par un de ses moult amants. De nombreuses aventures, réelles et imaginaires, présentes ou passées, attendent désormais les deux nouvelles amies...

>>> S'il faut reconnaître une justesse aux propos de Bertrand Blier, c'est son opinion personnelle concernant son film : "De la merde en bâton" Une oeuvre prétentieuse, narcissique, vulgaire, ennuyeuse au possible...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1991
- Revue du Cinéma numéro 470
- Première numéro 169
- Studio numéros 40-46-48
- Positif numéro 363
- Cahiers du Cinéma numeros 441-442-HS 1991
- Télérama numéros 2148-HS 1992-2223
Critiques (Public)
Un metteur en scène de cinéma est un professionnel arrivé lorsqu'il obtient des producteurs qu'ils ouvrent leur tiroir-caisse pour l'autoriser à se faire plaisir. Monsieur Bertrand Blier est un metteur en scène arrivé. Fuyons." ...  

Selon vous, ce film est pire qu'un navet. Sachez cependant que certains le ressentent comme un film très fort, avec une manière de filmer et de mélanger présent et passé, sous un angle très intéressant.De plus, il y a une réelle réflexion sur le cinéma et les acteurs -qu'est-ce-que jouer ? où s'arrête le jeu et ou commence la vie ? Le mélange de thèmes, tels que la peur du sida et la résistance pendant la guerre, n'est pas gratuit et apporte une réelle force dramatique et émotionnelle à l'histoire. Vous y avez vu du pseudo-artistique : c'est bien dommage... 

"Cinéfiches" se fait le plaisir de vous donner l'excellent avis du cher Patrice Vautier, critique de cinéma à l'incontournable "Canard Enchaîné" : 

""L'histoire est d'une simplicité biblique : une jeune femme vêtue d'une robe de mariée se fait avoiner par un Porsche-man sur une plage héraultoise. C'est Joelle, (Anouk Grinberg, nous en reparlerons). Camille (Charlotte Gainsbourg) passait par là, poussant son caddie plein de produits surgelés et de mouettes -vos gueules!- bien vivantes. Ensuite, elles deviennent copines, se font consciencieusement sauter par un ringard à l'arrière d'une voiture, -bonjour "les valseuses"- se retrouvent dans un autre film ("taillons-nous dans un film en couleurs", "pourquoi on est en noir et blanc?" bonjour "Helzapoppin" échappent aux SS, mais pas à la déportation, encore moins à la chtouille et au sida, etc. Etc., cela signifie bref, le film de Bertrand Blier est incompréhensible, prétentiard, emmerdant comme la pluie .. On peut être truculent sans être vulgaire. Que penser de répliques comme : "Mes bagages se sont mes couilles" ou, excusez, "Tiens, sens mes doigts qui puent! Tu les sens comme ils puent ? C'est ma moule qui est pourrie" Bonjour la poésie ...... Et la sequence du vigile inceste, grotesque, inutile, celle de la compresse où Depardieu enfuit tristement un oeil de verre dans le vagin de Joelle ..... Quel dommage pour Anouk Grinberg, stupéfiante de dynamisme, de fragilité, pétillante, émouvante. Pour Charlotte Gainsbourg aussi, qui prépare son bac et emploie davantage la langue ordurière que celle de Molière. Bertrand Blier affirme qu'il s'est bien amusé avec ce "petit télescopage des genres". L'un des rares cinéastes à pouvoir manipuler ce genre de puzzle avec cohérence est Claude Lelouch. L'un des derniers cinéastes à avoir réussi un film dans un film, est François Truffaut ("La nuit américaine")