LE DIABLE BOITEUX - 1948

Titre VF LE DIABLE BOITEUX
Titre VO
Année de réalisation 1948
Nationalité France
Durée 2h05
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation
Date de sortie en France 29/09/1948
Thème(s)
Biopic (Cinéma français)
Voltaire (François Marie Arouet)
Napoléon et son époque (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
GUITRY Sacha
Chef(s) Opérateur(s)
TOPORKOFF Nicolas
Musique
BEYDTS Louis
Renseignements complémentaires
Scénario et dialogues : Sacha Guitry
Assistants-réalisateurs : François Gir
et Jeanne Etievant .....
Décors : René Renoux
Montage : Jeanne Berton
Son : Jean Rieul .....

Visa d'exploitation : 7075
Acteurs
GUITRY Sacha
MARCONI Lana
DRAIN Emile
TEYNAC Maurice
LAVERNE Henry
NOGUERO José
SCHUTZ Maurice
CARTON Pauline
DEBUCOURT Jean
ESCANDE Maurice
FUSIER-GIR Jeanne
FONTENEY Catherine
DEVILLERS Renée
DAURY Jane
HEBERT Yvonne
CAMPION Anne
RICHARD Philippe
VARENNES Jacques
SELLER Robert
BERTIN Pierre
HOSSEIN Robert
DARTOIS Robert
CECCALDI Daniel
BREHAT Georges
TORRES José
GREY Georges
FAVART Robert
PIAT Jean
VERNON Howard
RIVIERE Georges
LEMOINE Michel
SPANELLY Georges
WALTHER Leon
NASTORG Michel
BRUNOT André
GAILLARD Roger
MALLET Sophie
DAVRAY Dominique
BOUZY Renee
LOGEART Simone
RANDALL André
D'INES Denis
LECOQ Pierre
DHERAN Bernard
BRIET Jean-Claude
DEREVEL Philippe
Résumé

Dix-huitième réalisation de Sacha Guitry suivant de près "Le comédien", mise en scène l'année précédente, cette oeuvre a l'étonnante distribution fort pléthorique, évoque la vie et les fonctions de Talleyrand depuis son élection aux Etats Généraux et à l'Assemblée Constituante (1789) en passant par ses états d'âme envers Napoléon (1797-1807) se terminant par son allégeance à la monarchie de Louis Philippe (1815)...

>>> Retrouver Sacha Guitry dans le rôle de Talleyrand, un vrai délice !

Bibliographie
- Saison Cinématographique 1948/49
- L'Ecran Français numéro 171
- Télérama numéros 947-2321
- La Revue du Cinéma numéro 248
- Positif numéros 335 et 561
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
15/20 : Le film aurait été mal accueilli à sa sortie parce que Guitry supposé pétainiste, sortait de prison (faute de preuve), mais avec une réputation sérieusement entachée, il n'était pas le seul artiste à avoir accepté de travailler sous l'Occupation, période louche, où la délation régnait... Donc, on lui en voulait d'endosser la personnalité de Talleyrand, cette girouette. Vu en vidéocassette en cette fin 2007, où se banalisent, entre autres positionnements fumeux, la "droite virant très à droite", une gauche bien réelle mais décapitée, des stars autoproclamées de tous bords, quelques "transfuges" certifiés prêchant la bonne parole, la finalité de chacun étant "servir la France". Fort bien, mais la vue se brouille devant les résultats : alors, aujourd'hui, entendre un notable dire à ses subalternes "j'ai pris la décision de vous augmenter à la fin du mois : désormais, vous serez cinq au lieu de quatre" fait presque progressiste ! Sacha Guitry cultivait le bonheur qui passe, sans illusions sur les accommodements quotidiens, le pouvoir et l'asservissement sans cesse en parallèle. Pour rentrer dans ce film, il convient de passer sur certains aspects visuels empruntés au théâtre, le laisser plutôt se dévider comme une suite de sketches à la "Pierre Dac" en s'accrochant au texte, aidé par cette voix off semblant revenir parfois d'outre-tombe... Au bout du compte, le personnage martial du début fait place à un fantaisiste plus qu'à un traître, bien que par moments il pousse le bouchon... Un réalisateur/acteur incroyable d'inventivité, génial organisateur d'ambiances loufoques, et surtout brillant dialoguiste. L.Ventriloque