Scénario : Jean-Pierre Bastid
et Michel Martens .....
Dialogues : Jean Curtelin
Adaptation : Yves Boisset
et Jean Curtelin .....
Distribution : Planfilm
Visa d'exploitation : 43 280
Nota :
- Ours d'Argent, Berlin 1975 ex-aequo avec :
"Operation Overlord" de Stuart Cooper et "Sto dnej possle detstwa" de Serguei Solovjow .....
Un bistrotier parisien, Georges Lajoie, tue accidentellement lors de ses vacances, une jeune fille qu'il avait tenté de violer. A coté du camping, des travailleurs immigrés font des coupables tout désignés pour assumer la responsabilité de l'horrible forfait...
>>> Une excellente interprétation de Jean Carmet dans un rôle de "beauf" odieux, pour une dénonciation cinglante, un peu simpliste du racisme, mais non de ses mécanismes intimes. Un Boisset comme on les aime. C'est plutôt rare...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Image et Son numéro 295
Critiques (Public)
Film indispensable à la discussion de la société française actuelle. En tant que prof de cours supérieurs de français en Grande-Bretagne, je suis navré de pas avoir accès à une version vidéo VHS ou DVD de ce joyau ! Avis et conseils SVP ! robinson@plymouth-college.co.uk
Certes, Boisset ne fait pas dans la dentelle, que ce soit dans sa démonstration ou dans la présentation de ses personnages. On aime ou l'on n'aime pas. Acteurs parfaits de médiocrité satisfaite.
Malgré un certain côté manichéen (le personnage incarné par Jean-Pierre Marielle), Boisset a eu la bonne idée de donner des contre-emplois à ces acteurs étiquetés comiques comme Jean Carmet, Ginette Garcin, Pascale Roberts, Pierre Tornade, Robert Castel (Ceci dit on savait qu'ils en étaient capables, il suffit juste de trouver le réalisateur qui...)
Et deux révélations : Isabelle Huppert, étiquetée à l'époque comme "La fille la plus violée du cinéma français" et Jacques Chailleux, acteur original qui n'a pas fait la carrière qu'il méritait.
Le film n'a cependant rien perdu de son acuité et de son actualité.
AXEL.