LA MARSEILLAISE - 1938

Titre VF LA MARSEILLAISE
Titre VO
Année de réalisation 1938
Nationalité France
Durée 2h05
Genre HISTORIQUE
Notation 11
Date de sortie en France 10/02/1938
Thème(s)
Révolution française (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
RENOIR Jean
Chef(s) Opérateur(s)
BOURGOIN Jean-Serge DOUARINOU Alain MAILLOLS Jean-Marie ALPHEN Jean-Paul
Musique
KOSMA Joseph BACH Jean-Sébastien RAMEAU Jean-Philippe MOZART Wolfgang Amadeus
LALANDE GRETY André-Modeste ROUGET DE LISLE Claude Joseph
Renseignements complémentaires
Scénario : Jean Renoir,
Karl Koch et Nina Martel-Dreyfus .....
Décors : Georges Wakhevitch
et Léon Barsacq .....
Montage : Marguerite Renoir
Ombres chinoises : Lotte Reiniger
Assistants-réalisateurs : Jacques Becker,
Claude Renoir et Jean-Paul Le Chanois .....
Distribution : Compagnie Jean Renoir

Visa d'exploitation : 2184

Nota : le film fut réalisé par souscription à l'initiative de la CGT .....
Acteurs
RENOIR Pierre
JOUVET Louis
CLARIOND Aimé
ESCANDE Maurice
JAQUE-CATELAIN
ARDISSON Edmond
PECLET Georges
DELAMARE Lise
CARETTE Julien
DELMONT Edouard
MODOT Gaston
AQUISTAPACE Jean
DULLAC Paul
ALLIBERT Jean-Louis
LARIVE Léon
AGUET William
MARTY Marthe
SIBIRSKAIA Nadia
AYME Jean
JOACHIM Irene
RUIS Elisa
HELIA Jenny
VAURY Génia
FLAMENT Fernand
BEAUCHAMP Edmond
BLAVETTE Charles
FERVAL Pierre
BELLAN Fernand
PELISSIER Raymond
CASTELOT Jacques
ANDREX
SORDET-DANTES Marie-Pierre
STIRLING Pamela
LERCZINSKA Séverine
KIEFFER Lucy
LEFEBURE Germaine
TRUCHY Alex
DESTOURNELLES Blanche
DORLIS Géo
LASTRY Géo
AUTRAN Adolphe
ZIBRAL André
SPANELLY Georges
NAY Pierre
CASTEL Edmond
BOISSEMOND Jean
FLORIAN Werner
CAZAU Odette
PREGOR Roger
LAMBERT Paul (2)
MANUEL Robert
AURIOL Yoeline
ROLLIS Robert
MITRY Jean
BODOIN Jacques
BRUXELLES Roger
LHEUREUX Jean-Charles
Résumé

La Révolution Française durant ses trois premières années...

>>> Fresque populaire composée de courts tableaux. Renoir a fait un effort de stylisation qui confère au film une grande valeur, même si la vérité historique subit quelques modifications. C'est, selon les critiques, un des meilleurs films réalisés entre 1920 et 1939. Ce qui est loin d'être notre point de vue...

Bibliographie
- Télé-Ciné numéro 98
- Dossiers "Art et Essai" numéro 32
- Image et Son numéros 211 et 268
- Cinéma 68 numéro 122
- Contreplongée
- Avant-Scène numéro 383/384
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
"Voila incontestablement un des chefs- d'oeuvre de Jean Renoir ......" dixit les critiques d'hier et d'aujourd'hui. Pour ma part, je n'y ai trouve aucun souffle épique mais une abondance / redondance de scènes disparates, sans réel intérêt historique ou dramatique, un verbiage débordant et fatigant qui étonne et assomme, une accumulation de plans fixes d'une pauvreté affligeante. Heureusement que l'oeuvre de Renoir ne commence ou ne s'arrête pas à ce film surestimé .......

Chef d'oeuvre, mon oeil ! Voici bien l'un des pires ratages de Renoir. Un film didactique-à-enfoncer-le-clou, bavard et fanfaron, à la première partie extraordinairement statique. Renoir ne résoud les problèmes que lui pose la longueur de son histoire qu'au prix d'ellipses pas toujours heureuses. On ne peut que se demander ce qu'aurait tiré John Ford de pareille épopée. (ELIE ELIE)

Fresque sympathique et bourrée de bons sentiments, mettant en vedette des gens du peuple (et en l'occurrence Edmond Ardisson ou Andrex). Renoir a fait bien pire par la suite et ce film sans être un chef-d'oeuvre est agréable, malgré il est vrai des dialogues assourdissants et didactiques dans la bouche de chaque personnage (anonyme ou célèbre).

"C’est une révolte ? Non sire, une révolution". Le roi Louis XVI mange du Poulet après la chasse, pendant que le paysan braconne pour se nourrir. Nous sommes en 1789, le citoyen et la nation n’existent pas. Seul le noble a le monopole de la parole et des lois. Les aristocrates se croient à l’abri de tout changement pour de nombreuses années. Les institutions semblent de marbre. Mais tout va changer de manière rapide. Des idées nouvelles sont en marche. De nouveaux concepts s’échangent entre tous ces affamés qui n’ont plus rien à perdre. Au commencement de la révolte, un miracle se passe. Les partis en lutte concernés s’accordent pour définir qu’il est inutile de s’entretuer. Une cohésion s’exécute. La marche des régions révoltées vers les Tuileries est unitaire. Les premiers combats font rage. La Marseillaise naît. Le roi capitule. Jean Renoir nous rappelle avec force l’effort collectif indispensable en vue d’un changement radical, ceci par le gommage des différences et la tentative désespérée d'acquérir un rang social plus juste. Il n’y a pas d’équivoque, le message est bien rendu par le citoyen, expliquant la signification d’un nouveau terme inconnu "citoyenneté" à l’aristocrate déchu, n’ayant plus que l’exil en Allemagne ou l’Angleterre comme destinée. Le Marseillais, enfin débarrassé de sa sieste et de sa désinvolture, est magistralement récupéré comme un actif motivé dans un morceau d'histoire épique et chaleureux. JIPI