LES SORCIERES DE SALEM - 1956

Titre VF LES SORCIERES DE SALEM
Titre VO Hexenjagd
Année de réalisation 1956
Nationalité France / Allemagne de l'Est
Durée 2h26
Genre DRAME
Notation 17
Date de sortie en France 26/04/1957
Thème(s)
Amours ancillaires (tous pays confondus)
Sorcellerie (Cinéma français)
Inquisition
Sartre (Jean-Paul)
Miller (Arthur)
Porcs / cochons
Rats et autres souris (tous pays confondus)
Milieu judiciaire et juridique (Cinéma français)
Prisons (Cinéma français)
Tortures
Réalisateur(s)
ROULEAU Raymond
Chef(s) Opérateur(s)
RENOIR Claude
Musique
AURIC Georges
Renseignements complémentaires
Scénario : Jean-Paul Sartre
d'après la pièce "The crucible"
d'Arthur Miller .....
traduite par Marcel Aymé
Montage : Marguerite Renoir
Distribution : S.N. Pathé Cinéma

Visa d'exploitation : 18 688

Nota : Darling Legitimus apparaît sous le nom de Miss Darling
et pour Georges Aminel, uniquement la voix (double un acteur allemand) .....
Acteurs
MONTAND Yves
DEMONGEOT Mylène
SIGNORET Simone
ROULEAU Raymond
DEBUCOURT Jean
LUGAGNE Françoise
ADAM Alfred
FUSIER-GIR Jeanne
BRAINVILLE Yves
RIGNAULT Alexandre
LARQUEY Pierre
PETIT Pascale
LEGITIMUS Darling
GOZZI Chantal
GAVEN Jean
PICCOLI Michel
AMADOU Jean
JOUX François
PAQUERETTE
COUTAN-LAMBERT Marguerite
DARRIEU Gérard
LUDE Christian
GUERVIL Lucien
DARBON François
BARBIER Brigitte
FEREZ Christine
NORDEY Véronique
GRIMMER Aribert
HENLEY Jacques
AMINEL Georges
HENNEBERG Gerd-Michael
RIVEYRE Jean
CARROLL Vinnette
KLERING Hans
KÖRBS Ursula
THALBACH Sabine
VOIGT Günter
Résumé

1692, la puritaine communauté villageoise de Salem, dans l'état du Massachusetts, voit sa relative tranquillité profondément perturbée par la terrible accusation lancée par un groupe de gamines envers quelques membres de la collectivité rurale de la région. Tout commence lorsqu'une crédule domestique noire voulant apaiser les tourments affectifs d'une enfant malheureuse du décès de sa mère, lui fait croire à de courtes retrouvailles visuelles avec cette dernière, lors de quelques incantations nocturnes (à connotation vaudou) et que d'autres fillettes s'y joignent, en forêt et en transes, par curiosité et mimétisme infantiles. Ce sera aussi l'occasion pour la rouée Abigail Williams, âgée de dix-sept ans, de pouvoir accuser de sorcellerie Elisabeth Proctor, auprès de laquelle elle officie comme servante et dont le mari, prénommé John, avait succombé à ses évidents charmes et qui désormais l'évite et la rejette. Une hystérie collective emprunte de suspicion et de délation provoque bientôt la formation d'un tribunal d'exception et la venue du puissant député gouverneur pressé d'éradiquer ces insidieux troubles moraux et politiques. Afin de sauver son épouse de la pendaison, John Proctor avoue sa relation passée avec la jeune domestique, quitte à se mettre en délicate situation...

>>> Avec comme solide soubassement scénaristique, l'excellente pièce d'Arthur Miller, écrite pour dénoncer l'intolérance politique et l'ignominie morale du maccarthisme, la magnétique présence d'acteurs irradiés de conviction par leurs rôles respectifs, de percutants dialogues concoctés par Jean-Paul Sartre lui-même, on se retrouve rapidement en présence d'une œuvre magistrale, foncièrement inoubliable, longtemps invisible sur nos écrans et projetée avec bonheur au 30e festival "Il Cinéma Ritrovato" de Bologne en juin 2016, dans une magnifique copie entièrement restaurée...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Saison Cinématographique 1957
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Image et Son numéro 143 bis
- Télé-Ciné numéro 68
- Radio-Cinéma numéro 413
Critiques (Public)
Raymond Rouleau, grand directeur d'acteurs n'a pas su insuffler toute la tension dramatique de la pièce à l'écran à cause de la coproduction (tournage en Allemagne) et c'est bien regrettable, car l'image en noir et blanc est superbe, l'interprétation de grande qualité. Simone Signoret dans le rôle difficile et ingrat de l'épouse réussit une composition retenue "sans effets" et Mylène Demongeot dans celui d'Abigaël préfigure une carrière exceptionnelle qui ne fut jamais la sienne. AXEL.