Clément Mathieu, un homme timide et plutôtmalchanceux, est surveillant dans un internat d'une maison de redressement pour jeunes délinquants. Il gagne la confiance des enfants par sa gentillesse et son amour de la musique, qu'il essaye de leur communiquer en créant une petite chorale locale...
>>> Un film souvent fade, bien trop schématisé, sur fond de scénario banal et conventionnel. Pourtant, le jeu du bienvenu Noël-Noël et la musique mise au premier plan en font une oeuvre souvent fraîche et quelquefois agréable. La notion d'éducation fondée sur la compréhension est malgré tout bien exposée...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1945/47
- L'Ecran Français numéro 11
Critiques (Public)
16/20 : Réussi à m'accrocher à ce dvd de 2004. Malgré la mauvaise presse ayant entouré son remake "Les Choristes"... Paradoxal que les deux films y soient vantés, celui de Jean Dréville et sa remise au goût du jour par Christophe Barratier, ce dernier présent dans les bonus, notamment dans une interview avec le "Laugier", le petit blond à la voix d'or transformé en sexagénaire tout aussi attachant car peu sensible aux hommages appuyés, ce qui l'aurait conduit à tuer dans l'oeuf une trajectoire cinématographique pourtant prometteuse. Ce film, certes un peu poussiéreux dans son approche, est précieux pour sa mise en avant de l'éducation. Plaisir de retrouver la délectable "Nuit de Rameau", tube de l'époque des Petits Chanteurs à la Croix de Bois, voix fraîches et jeunes novices excellemment dirigés. Une entreprise colossale dans un contexte de fin de guerre corsé puisqu'avant de clore le film, Noël-Noël se volatilisait, on le crut mort... Intéressant à connaître aussi pour entrevoir, à travers le mariage à grande volée de cloches, cette ruée vers la procréation de nos parents dans le religieux "croissez-multipliez", c'est-à-dire l'enfance sous l'occupation allemande et l'âge adulte sans reprendre souffle. Cette "Cage aux rossignols" prévaut sans façon sur "Les Choristes" du fait que la seconde version fait un peu "plagiat" et ouvre sur une amertume regrettable.  L.Ventriloque