QUE LA FETE COMMENCE - 1974

Titre VF QUE LA FETE COMMENCE
Titre VO
Autres titres VF LA GRANDE DAME DU ROYAUME
Année de réalisation 1974
Nationalité France
Durée 2h00
Genre HISTORIQUE
Notation 13
Date de sortie en France 26/03/1975
Thème(s)
Satires sociales
Aurenche (Jean)
Poisons (Cinéma français)
Baptêmes (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
TAVERNIER Bertrand
Chef(s) Opérateur(s)
GLENN Pierre-William
Musique
DUHAMEL Antoine
Renseignements complémentaires
Scénario : Jean Aurenche
et Bertrand Tavernier .....
Assistants-réalisateurs : Laurent Heynemann
et Claude Othnin-Girard .....
Distribution : CIC

Visa d'exploitation : 43 294

Nota : La musique du film est inspirée de certaines compositions de Philippe d'Orléans .....
Acteurs
NOIRET Philippe
ROCHEFORT Jean
PASCAL Christine
MARIELLE Jean-Pierre
ADAM Alfred
VLADY Marina
DESARTHE Gérard
CAUSSIMON Jean-Roger
DALIO Marcel
LEJEUNE Monique
GARCIA Nicole
BOUY Stéphane
LHERMITTE Thierry
DUVAL Daniel
GIRARD Raymond
PARENT Jacqueline
DYREK François
LAJARRIGE Bernard
ROUGERIE Jean
RAYNAL Blanche
LE SACHE Bernadette
VALORBE François
FARRE Jean-Paul
BERTO Michel
HILLING Jacques
JACQUEMONT Maurice
FORGET Pierre
AMOS Jean
VAN DOOREN Jacques
RIQUIER Georges
AMSTUTZ Roland
BLANC Michel
BRACONNIER Liza
CLAVIER Christian
RAYNAL Patrick
CHATEAU Agnès
MOREAU Jean-Jacques
VINCENT Hélène
ELLIOT Yves
LEC Yvon
MORARD René
LE MOUEL Jean
ROÜAN Brigitte
JANY Sophie
PROUST Colette
TAINSY Andrée
GUILLOT Gilles
MONCORBIER Pierre-Jacques
TURLIER Jean
SIMENON Marie-Jo
GERBAUD Guy
BEAUNE Michel
LELUT Jacques
MIGEAT Bertrand
BAHON Gilbert
BALP Bruno
PRATOUSSY Jacky
BIGOTINI Richard
CHAUVEAU Philippe
FURLAN Claude
LORVOIRE Eric
PICHON Gerard
PIERROT Bernard
POIRIER Jean-Paul
STEWART Anthony
COUSQUER Yvon
MOREAU Jean-Luc
MOREL Max
CHAUMETTE Monique
JUGNOT Gérard
Résumé

Fresque historique du début du 18ème siècle, à l'époque de la régence de Philippe d'Orléans, qui nous raconte l'ambiance libérale et largement épicurienne règnant à la Cour, alors que pauvreté et famine déciment le pays. Seul un noble breton, le marquis de Pontcallec semble révolté par une telle situation...

>>> Nous sommes bien en présence d'un film-spectacle plutôt qu'une véritable étude sérieuse sur les années 1790, de l'émergence du système économique de Law et de la dichotomie entre pouvoir central riche et misère provinciale...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Avant-Scène numéro 159
- Positif numéro 168
Critiques (Public)
Tavernier a eu le mérite de dépoussiérer le film historique en s'attaquant à une page peu connue de l'Histoire de France, La Régence. Le film reste cependant dans une notion classique du film de qualité à la française. AXEL.

18/20 : Cette production des années Giscard rappelle par sa note de modernité "Marie-Antoinette" de Sofia Coppola. Un sérieux travail de documentation Régence estampillé 1974. L'amusement de l'équipe est perceptible (film et bonus). Jean Rochefort dans ses "vêtements sacerdotaux", Noiret en Philippe d'Orléans plutôt attendrissant, Jean-Pierre Marielle en marquis aussi déchu qu'allumé, tous trois toujours bien secondés offrent quelques scènes impérissables. On sent l'envie de canarder, en restant à bonne distance, de Tavernier (le look des chirurgiens !). Du côté féminin, Marina Vlady toute jeunette rayonne en prostituée "bien tombée", tout comme Christine Pascal qui s'immortalise en petites phrases souvent caressantes. C'est l'après Louis XIV mâtinée seventies corps et âme. Gravité de situation et volonté de jouir de la chair jusqu'à s'endormir "sur le morceau" (ne vomissent jamais). Soupers à chaises renversées, chuchotements sous les nappes, une luxure à rebondissements, toujours discrète, presque distinguée. Seul le langage, valant pour la Régence et pour les seventies, peut être cru au risque de froisser certains tympans psycho-rigides. Quand la caméra fonce au plus fort de l'intime, on a un peu peur du dérapage. Ce devait être ainsi dans cette Cour-là se dit-on à part guerroyer, ils avaient du temps... Toute ressemblance avec une autre période serait sacrilège. Aux premières loges la légèreté des puissants, l'extrême pauvreté du plus grand nombre, les trafics humains... Aucune ride en 2012, si ce n'est le graphisme du générique et le son. Qu'on raffole ou qu'on s'offusque de ce pan d'histoire revisité, le voyage est plus pimenté qu'une suite de dates à apprendre pour le lendemain ! L.Ventriloque