CASQUE D'OR - 1951

Titre VF CASQUE D'OR
Titre VO
Année de réalisation 1951
Nationalité France
Durée 1h36
Genre CLASSIQUE
Notation 17
Date de sortie en France 16/04/1952
Thème(s)
Peine de mort
Companeez (Jacques)
Jeux (backgammon, jacquet et moultezim) (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
BECKER Jacques
Chef(s) Opérateur(s)
LE FEBVRE Robert
Musique
VAN PARYS Georges
Renseignements complémentaires
Scénario : Jacques Companeez
et Jacques Becker .....
Montage : Marguerite Renoir
Décors : Jean d'Eaubonne
Assistant-réalisateur : Marcel Camus
Distribution : Discina

Visa d'exploitation : 8542

Nota :

- Pour Yves Montand, uniquement la voix (celle de Jean-Paul Blondet) .....

- BAFTA 1953 : Meilleure actrice dans un rôle principal pour Simone SIGNORET
Acteurs
SIGNORET Simone
REGGIANI Serge
DAUPHIN Claude
BUSSIERES Raymond
MODOT Gaston
AZAÏS Paul
LESAFFRE Roland
BARGE Paul
DAVRAY Dominique
BARENCEY Odette
PAQUERETTE
MINAZZOLI Christiane
GREY Suzanne
BELLON Loleh
YMA Yvonne
TALAZAC Georgette
SABATIER William
POMME
CLARIEUX Jean
PAULEON Léon
VINCENT Roger
TRIGNOL Fernand
MENDAILLE Daniel
CASTAING Claude
CORTEGGIANI Tony
GENEVOIS Emile
MARBAUX Jacqueline
ROUZE Marcel
BARY Léon
DANE Jacqueline
GOUTAS Pierre
PATORNI Raphaël
MELRAC Marcel
DEGRAVE Jean
MORET Louis
JARNAC Simone
CANTRELLE Jacqueline
MAFFRE Julien
BERESSI Anne
LUCAS Yette
CERTAIN Solange
LEPROUX Pierre
PATRIX Georges
MELIES André
COULON Abel
RAYNAL Raymond
BERGUE Marianne
DALPHIN Roger
LANCOUR Max
DELZEN Gisele
COUTET Henri
ARDEN Martine
BERNARD Joelle
BERTON Jean
LEGEAY Yvonne
FREYGNAC Arsenio
MARCEAU Maurice
MERCIER Robert
BLONDET Jean-Paul
MAURICE Frank
MONTAND Yves
Résumé

Les amours tragiques entre une jeune femme surnommée "Casque d'Or", à cause de son impressionnante chevelure blonde, et un jeune menuisier qui finira sur l'échafaud...

>>> Un des plus beaux et des plus complets films de Jacques Becker, qui immortalise la regrettée Simone Signoret dans un des rôles essentiels de sa longue et variée carrière. Désormais un classique du cinéma français qui n'a rien perdu de sa mélancolique tendresse et de sa légendaire fatalité. Certainement l'une des meilleures compositions de Serge Reggiani, époustouflant...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Avant-Scène numéro 43
- Image et Son numéro 214
- Studio numéro 39
- Cahiers du Cinéma numéros 13, 106
- Télérama numéros 120, 2188, 2333
- Cinématographe numéros 65, 97
- Cinéma numéros 65, 267, 303, 336
- L'Ecran Français numéros 43, 327, 338
- Positif numéro 548
Critiques (Public)
17/20 : Toujours très agréable de retrouver ce classique où le surnom "Casque d'Or" de la blonde Marie très convoitée (Simone Signoret), sauf endormissement de ma part à chaque séance, n'est jamais prononcé. Cela fleure les guinguettes par temps chaud ainsi que la prostitution féminine sous-jacente, qu'on croirait un naturel accompagnement de ces Messieurs tous plus ou moins trempés dans de sordides tractations... Etonnant départ, avec cette chanson au fil de l'eau, choeurs limpides, quel contraste avec la rudesse qui suit ! Une alternance entre le romantisme et la crapulerie signent cette oeuvre de Becker. La scène de chatouille champêtre, ou l'effroi de cette montée à l'hôtel au petit matin resteront à jamais hantés... Le rôle a immortalisé Simone Signoret ! Quant à Reggiani, encore jeune et impétueux, il fait oublier un instant l'image de chien battu qu'on garde de lui. Tous deux relayés par une galerie de rôles secondaires qui pourraient être remis au goût du jour en 2008, baffes ou pommade selon les enjeux économiques... (remarquables Claude Dauphin et Raymond Bussières). Grande qualité de photo et de son, très peu d'archaïsmes dans les dialogues, des moments irrésistibles, l'espièglerie de la chatouille ou de la valse avec ce bras masculin qui reste ballant, mais aussi cette scène autour de la jeune précieuse qui ne sait si elle doit accepter de danser... L.Ventriloque

Un splendide chef-d'oeuvre, véritable tourbillon émotionnel. Becker met en scène de manière évidente une histoire d'amour simple et limpide, tellement belle et irréelle, tellement pure et enchanteresse que les maux de la société ne peuvent s'empêcher d'être les parasites fatals de cette relation. Décors reconstitués sublimes, interprétation grandiose, dialogues cinglants de poésie, photographie franche et lumineuse, un régal!