Scénario : Jacques Companeez
et Jacques Becker .....
Montage : Marguerite Renoir
Décors : Jean d'Eaubonne
Assistant-réalisateur : Marcel Camus
Distribution : Discina
Visa d'exploitation : 8542
Nota :
- Pour Yves Montand, uniquement la voix (celle de Jean-Paul Blondet) .....
- BAFTA 1953 : Meilleure actrice dans un rôle principal pour Simone SIGNORET
Les amours tragiques entre une jeune femme surnommée "Casque d'Or", à cause de son impressionnante chevelure blonde, et un jeune menuisier qui finira sur l'échafaud...
>>> Un des plus beaux et des plus complets films de Jacques Becker, qui immortalise la regrettée Simone Signoret dans un des rôles essentiels de sa longue et variée carrière. Désormais un classique du cinéma français qui n'a rien perdu de sa mélancolique tendresse et de sa légendaire fatalité. Certainement l'une des meilleures compositions de Serge Reggiani, époustouflant...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Avant-Scène numéro 43
- Image et Son numéro 214
- Studio numéro 39
- Cahiers du Cinéma numéros 13, 106
- Télérama numéros 120, 2188, 2333
- Cinématographe numéros 65, 97
- Cinéma numéros 65, 267, 303, 336
- L'Ecran Français numéros 43, 327, 338
- Positif numéro 548
Critiques (Public)
17/20 : Toujours très agréable de retrouver ce classique où le surnom "Casque d'Or" de la blonde Marie très convoitée (Simone Signoret), sauf endormissement de ma part à chaque séance, n'est jamais prononcé. Cela fleure les guinguettes par temps chaud ainsi que la prostitution féminine sous-jacente, qu'on croirait un naturel accompagnement de ces Messieurs tous plus ou moins trempés dans de sordides tractations... Etonnant départ, avec cette chanson au fil de l'eau, choeurs limpides, quel contraste avec la rudesse qui suit ! Une alternance entre le romantisme et la crapulerie signent cette oeuvre de Becker. La scène de chatouille champêtre, ou l'effroi de cette montée à l'hôtel au petit matin resteront à jamais hantés... Le rôle a immortalisé Simone Signoret ! Quant à Reggiani, encore jeune et impétueux, il fait oublier un instant l'image de chien battu qu'on garde de lui. Tous deux relayés par une galerie de rôles secondaires qui pourraient être remis au goût du jour en 2008, baffes ou pommade selon les enjeux économiques... (remarquables Claude Dauphin et Raymond Bussières). Grande qualité de photo et de son, très peu d'archaïsmes dans les dialogues, des moments irrésistibles, l'espièglerie de la chatouille ou de la valse avec ce bras masculin qui reste ballant, mais aussi cette scène autour de la jeune précieuse qui ne sait si elle doit accepter de danser... L.Ventriloque
Un splendide chef-d'oeuvre, véritable tourbillon émotionnel.
Becker met en scène de manière évidente une histoire d'amour simple et limpide, tellement belle et irréelle, tellement pure et enchanteresse que les maux de la société ne peuvent s'empêcher d'être les parasites fatals de cette relation.
Décors reconstitués sublimes, interprétation grandiose, dialogues cinglants de poésie, photographie franche et lumineuse, un régal!